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Espoir pour l’avenir des opérations sur l’héliport

Opérateurs sur l'héliport de Paris

Opérateurs sur l’héliport de Paris
© UFH dr

VoeuxUFH15

L’Union Française de l’Hélicoptère a alerté le public, les médias et les décideurs de la situation extrêmement préoccupante des opérateurs hélicoptéristes avec l’entrée en vigueur le mardi 28 octobre 2014, de la réglementation européenne IR OPS interdisant l’emploi commercial des hélicoptères monomoteurs en secteur urbain.

78% des vols privés et commerciaux sur l’Héliport d’Issy-Les-Moulineaux étaient jusqu’ici menés en monomoteurs et il en est de même pour l’ensemble des aéroports ou hélistations situées en zone habitée. Ainsi, les opérateurs se sont vu de fait contraints de cesser leur activité à cette date, avec l’outil qui s’avère pourtant le mieux adapté au marché, faute d’alternative économiquement et techniquement non seulement compétitive, mais même viable.

Ces mesures prises par l’EASA ont été menées sans qu’il ait été véritablement pris la mesure des conséquences économiques sur la filière. Surtout, le délai de mise en application de cette directive n’est compatible en aucun cas avec les durées d’amortissement du matériel actuellement en service.

L’ensemble des pays adhérents de l’EASA est concerné par ces mesures, mais leur impact dépend de la manière dont chaque État membre se propose de les mettre en œuvre. Il s’avère que l’interprétation qu’en font les pouvoirs publics français est pour le moment parmi les plus restrictives.

Toutefois, à l’occasion de la cérémonie des vœux qu’il a adressé le 19 janvier aux représentants de la filière aéronautique, le Directeur Général de l’Aviation Civile a laissé entendre qu’une mission allait être diligentée pour étudier un cheminement d’accès à l’héliport de Paris compatible avec les nouvelle règles d’utilisation des monomoteurs.

Sans aménagement pour faire correspondre le cadre règlementaire européen avec la réalité du terrain, demandé par l’UFH auprès de la DGAC, Les conséquences économiques et sociales d’une telle décision seront désastreuses pour la filière d’excellence de la voilure tournante, en France et à l’international.

 

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