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Journées Européennes du Patrimoine 2022

21 septembre 2022 | Actualités & événements

DIMANCHE 18 SEPTEMBRE

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2022 , l’Union Française de l’Hélicoptère, Aéroports de Paris et les exploitants d’hélicoptères, en partenariat avec la Ville d’Issy Les Moulineaux, ont invité le public à découvrir leur quotidien sur le site du plus ancien aérodrome au monde, qui continue à abriter l’activité de l’une des filières technologiques d’excellence de notre pays.

L’ouverture du site à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, a une nouvelle fois rencontré un très beau succès auprès du public le 18 septembre dernier. Les moyens aériens militaires basés en Ile de France étaient représentés par trois appareils dont les équipages se sont confrontés à l’enthousiasme des visiteurs. Côté civile, l’un des appareils de RTE était là pour expliquer l’utilisation de l’hélicoptère pour le montage, la surveillance et l’entretien des lignes électriques très haute tension. Un appareil type Ecureuil était présenté avec les équipements optionnels pour couler du béton dans les zones peu accessibles, et pour lutter contre les incendies. Les nouveauté de l’édition 2022 étaient les suivantes :
  1. La présence d’un pilote paraplégique et de l’hélicoptère modifié pour lui permettre de le maîtriser avec aisance.
  2. Le concours d’un spécialiste mandaté par le groupe Safran pour présenter les techniques en cours de mise en œuvre pour conduire la transition énergétique de l’aviation.
  3. Un stand proposé par la DGAC permettait au public de comprendre l’histoire de l’héliport et d’appréhender le métier de contrôleur aérien.

      

Hasard ou peut-être coïncidence savamment orchestrée, les annonces des projets de la mairie de Paris dans la perspective de la fermeture partielle de l’héliport, paraissaient ce même dimanche dans la presse. Cette concomitance s’est avérée une bonne occasion de souligner l’écart entre les sentiments du public et les positions défendues par les élus qui les représentent. On relève aussi que la plupart des articles se gardent de rappeler que la réduction de l’emprise aéroportuaire est un projet qui a été conduit en concertation avec les exploitants usagers de façon à ne pas obérer les capacités opérationnelles de l’héliport. Il n’en reste pas moins que dans son ensemble, cette politique fait peser sur le secteur de l’hélicoptère une menace disproportionnée avec les services qu’il rend, comme avec l’engouement qu’il suscite concrètement auprès de la population.

 

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